Explorez comment le reporting extra-financier peut devenir un levier stratégique pour les responsables RSE et améliorer la performance globale de l'entreprise.
L'importance du reporting extra-financier pour les entreprises

Comprendre les enjeux du reporting extra-financier

Pourquoi le reporting extra-financier devient incontournable

Le reporting extra-financier s’impose aujourd’hui comme un levier stratégique pour toute entreprise soucieuse de sa performance globale et de sa durabilité. Au-delà du reporting financier traditionnel, il permet de rendre compte des impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance, en lien direct avec la démarche RSE et les exigences de la directive CSRD. Cette évolution répond à une attente croissante des parties prenantes et à la nécessité de piloter les principaux risques non financiers, tels que le changement climatique, le bilan carbone ou la transition écologique.

Des enjeux multiples pour les entreprises

  • Anticiper les risques et opportunités : Le reporting extra-financier aide à identifier les risques majeurs liés à la durabilité, comme les émissions de gaz à effet de serre ou la gestion des ressources, et à saisir de nouvelles opportunités de développement durable.
  • Renforcer la transparence : Les entreprises, notamment les sociétés cotées et celles dépassant certains seuils de chiffre d’affaires ou de millions d’euros de bilan, doivent publier une déclaration de performance extra-financière (DPEF) ou un rapport de durabilité, conformément à la directive CSRD.
  • Améliorer la performance globale : En intégrant des indicateurs extra-financiers dans le rapport de gestion, l’entreprise valorise son modèle d’affaires et démontre sa capacité à générer une performance durable, au-delà de la seule performance financière.
  • Répondre aux attentes du marché : Les investisseurs, clients et partenaires accordent une importance croissante aux informations extra-financières pour évaluer la résilience et la responsabilité des entreprises.

Le reporting extra-financier n’est donc pas qu’une contrainte réglementaire. Il s’inscrit dans une logique de création de valeur partagée, en lien avec les objectifs de développement durable et la gestion des principaux risques. Pour approfondir la compréhension de la RSE et de ses enjeux pour les entreprises, consultez cette approche essentielle pour les entreprises.

Les principaux cadres et référentiels à connaître

Panorama des référentiels incontournables

Pour structurer efficacement le reporting extra-financier, les entreprises doivent s’appuyer sur des cadres et référentiels reconnus. Ces outils facilitent la comparaison des performances, la transparence et la crédibilité des informations communiquées. Parmi les plus utilisés, on retrouve :
  • La Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) : obligatoire pour de nombreuses sociétés cotées et entreprises dépassant certains seuils de chiffre d’affaires ou d’effectifs, elle impose de présenter les principaux risques, le modèle d’affaires, la politique RSE, les résultats et indicateurs clés liés à la durabilité.
  • La Directive CSRD : cette nouvelle réglementation européenne élargit le périmètre du reporting de durabilité à davantage d’entreprises, avec des exigences renforcées sur la qualité, la comparabilité et la fiabilité des données extra-financières. Elle s’inscrit dans la dynamique du développement durable et de la transition écologique.
  • Les standards internationaux : tels que la Global Reporting Initiative (GRI), le Sustainability Accounting Standards Board (SASB) ou encore le Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), qui couvrent des thématiques variées comme le bilan carbone, les gaz à effet de serre, la gestion des risques ou la performance financière liée à la durabilité.

Choisir le bon cadre selon les enjeux de l’entreprise

Le choix du référentiel dépend de la taille de l’entreprise, de son secteur d’activité, de ses objectifs RSE et des attentes de ses parties prenantes. Par exemple, une entreprise industrielle engagée dans la transition écologique devra accorder une attention particulière à la mesure de son impact carbone et à la gestion des risques liés au changement climatique. Le reporting RSE doit alors intégrer des indicateurs pertinents pour démontrer la performance extra-financière et la contribution au développement durable.

Articulation entre reporting financier et extra-financier

L’intégration du reporting extra-financier avec le reporting financier devient un enjeu central pour valoriser la démarche RSE et répondre aux exigences croissantes des investisseurs, clients et régulateurs. La publication d’un rapport de gestion enrichi, combinant performance financière et extra-financière, permet de donner une vision globale du modèle d’affaires, des principaux risques et des résultats obtenus. Cette approche favorise la confiance et la légitimité des entreprises sur le marché. Pour approfondir la compréhension des piliers de la RSE et leur articulation avec les référentiels de reporting, vous pouvez consulter cet article sur les fondements des piliers de la RSE.

Collecte et fiabilité des données extra-financières

Assurer la qualité et la fiabilité des informations extra-financières

La collecte des données extra-financières est un enjeu central pour toute entreprise engagée dans une démarche RSE. Les informations recueillies servent à alimenter le reporting, à évaluer la performance durable et à répondre aux exigences des référentiels comme la DPEF ou la directive CSRD. Cependant, garantir la fiabilité de ces données reste un défi majeur. Pour commencer, il est essentiel de structurer la collecte autour d’indicateurs précis, en lien avec les principaux risques et les objectifs de développement durable de l’entreprise. Cela concerne aussi bien le bilan carbone, les émissions de gaz à effet de serre, que les actions menées pour la transition écologique ou la gestion des risques liés au changement climatique. La qualité des informations dépend de plusieurs facteurs :
  • La clarté des processus internes de collecte et de validation des données
  • L’implication des équipes métiers dans la remontée d’informations pertinentes
  • L’utilisation d’outils adaptés pour centraliser et fiabiliser les données (par exemple, un logiciel de reporting RSE)
  • La vérification régulière des données par des audits internes ou externes
Les entreprises doivent également veiller à la cohérence entre reporting financier et extra-financier. Un rapport de gestion efficace met en perspective le chiffre d’affaires, la performance financière et les impacts en matière de durabilité. Cela permet de mieux valoriser la déclaration de performance extra-financière (DPEF) auprès des parties prenantes et des investisseurs, notamment pour les sociétés cotées ou celles dépassant plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires. Enfin, la fiabilité du reporting extra-financier contribue à renforcer la crédibilité de la démarche RSE de l’entreprise. Elle facilite l’anticipation des évolutions réglementaires, comme la directive CSRD, et permet de répondre aux attentes croissantes du marché en matière de transparence et de développement durable.

Impliquer les parties prenantes dans le processus de reporting

Favoriser l’engagement des parties prenantes dans la démarche RSE

Pour garantir la pertinence et la fiabilité du reporting extra-financier, il est essentiel d’impliquer activement les parties prenantes de l’entreprise. Cette démarche permet d’aligner les objectifs de développement durable avec les attentes concrètes du marché, tout en renforçant la crédibilité des rapports publiés. L’engagement des parties prenantes – collaborateurs, clients, fournisseurs, investisseurs, collectivités – contribue à une meilleure identification des principaux risques liés à la durabilité et à la transition écologique. Cela facilite également la collecte d’informations pertinentes sur la performance RSE, le bilan carbone, la gestion des gaz à effet de serre ou encore les impacts du changement climatique.
  • Organiser des ateliers de dialogue pour recueillir les attentes et préoccupations sur la déclaration de performance extra-financière (DPEF) et le reporting durabilité
  • Mettre en place des enquêtes internes et externes afin d’évaluer la perception des enjeux RSE et de la performance financière
  • Associer les parties prenantes à la définition des indicateurs clés de performance (KPI) et à l’élaboration du rapport de gestion
  • Communiquer régulièrement sur l’avancement des objectifs et la publication des bilans, notamment auprès des sociétés cotées et des filiales
Cette implication favorise une meilleure appropriation des enjeux de la directive CSRD et des référentiels de reporting financier et extra-financier. Elle permet aussi d’anticiper les évolutions réglementaires et d’adapter la stratégie RSE de l’entreprise aux attentes croissantes en matière de transparence et de développement durable. En intégrant les retours des parties prenantes, les entreprises renforcent la qualité de leur déclaration de performance extra-financière et valorisent leur modèle d’affaires responsable. Cela se traduit par une amélioration de la performance globale, tant sur le plan financier que sur les aspects liés à la durabilité et à la gestion des risques.

Valoriser les résultats du reporting extra-financier

Mettre en avant la valeur ajoutée du reporting extra-financier

Le reporting extra-financier ne se limite pas à une obligation réglementaire pour les entreprises. Il représente un véritable levier de valorisation de la performance globale, en complément du reporting financier traditionnel. En intégrant des informations sur la durabilité, la déclaration de performance extra-financière (DPEF) et la démarche RSE, les entreprises démontrent leur engagement envers le développement durable et la transition écologique.

Communiquer efficacement auprès des parties prenantes

Pour maximiser l’impact du rapport extra-financier, il est essentiel d’adapter la communication selon les attentes des parties prenantes :
  • Investisseurs : ils s’intéressent à la gestion des principaux risques, à la performance financière et à la stratégie durable de l’entreprise.
  • Clients et partenaires : ils valorisent la transparence sur le modèle d’affaires, le bilan carbone, les actions en faveur de la réduction des gaz à effet de serre et la contribution aux objectifs de développement durable.
  • Collaborateurs : ils sont sensibles à la cohérence entre la déclaration de performance, la politique RH et la démarche RSE.

Utiliser les résultats comme outil de pilotage

Le reporting extra-financier permet d’identifier les axes d’amélioration et de piloter la performance globale. Les entreprises peuvent ainsi :
  • Mettre en place des indicateurs de suivi pour mesurer l’évolution de leur chiffre d’affaires lié à des produits ou services durables.
  • Évaluer l’efficacité des actions menées pour réduire leur impact environnemental et social.
  • Anticiper les attentes du marché, notamment avec la directive CSRD qui impose de nouvelles exigences aux sociétés cotées et grandes entreprises.

Renforcer la crédibilité et l’attractivité de l’entreprise

Valoriser les résultats du reporting extra-financier contribue à renforcer la confiance des parties prenantes et à améliorer la réputation de l’entreprise. Un rapport de gestion transparent, intégrant les enjeux de durabilité, les risques et les objectifs atteints, devient un atout pour attirer des investisseurs, gagner de nouveaux marchés et fidéliser les talents. La publication d’un bilan extra-financier solide peut également faciliter l’accès à des financements responsables, notamment pour des projets de plusieurs millions d’euros liés à la transition écologique ou à la réduction du changement climatique.

Anticiper les évolutions réglementaires et les attentes du marché

Se préparer à un environnement réglementaire en mutation

L’évolution rapide des exigences réglementaires, notamment avec la directive CSRD, impose aux entreprises une vigilance accrue. La CSRD élargit le périmètre du reporting extra-financier à davantage de sociétés cotées et non cotées, avec des obligations renforcées en matière de déclaration de performance extra-financière (DPEF). Les entreprises doivent donc anticiper ces changements pour garantir la conformité de leur rapport de gestion et la qualité des informations publiées.

Adapter sa stratégie face aux attentes du marché

Les attentes des parties prenantes évoluent : investisseurs, clients, partenaires et collaborateurs accordent une importance croissante à la durabilité et à la transparence. Le reporting RSE devient un outil stratégique pour valoriser la performance globale, au-delà du chiffre d’affaires ou du bilan financier. Les entreprises qui intègrent la durabilité dans leur modèle d’affaires et leur démarche RSE sont mieux armées pour répondre aux enjeux du développement durable et de la transition écologique.
  • Intégrer les principaux risques liés au changement climatique et aux gaz à effet de serre dans le reporting durabilité
  • Mettre en place des indicateurs fiables pour le bilan carbone et la performance financière DPEF
  • Adapter la déclaration de performance pour répondre aux nouveaux référentiels et attentes réglementaires

Anticiper pour mieux piloter la performance durable

L’anticipation des évolutions réglementaires permet de transformer les contraintes en opportunités. En structurant le reporting financier et extra-financier, les entreprises renforcent leur crédibilité et leur attractivité. Cela facilite également l’accès à de nouveaux marchés et à des financements, notamment pour les entreprises affichant plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires. Enfin, la maîtrise des enjeux de durabilité et la publication d’informations pertinentes sur les risques et les objectifs de développement durable contribuent à la résilience et à la compétitivité à long terme.
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